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C’est un état petit en superficie puisqu’il ne fait que 11 769 km2. L'altitude moyenne est de 1820 m, avec une température moyenne de 20°C. Frais en janvier et février, chaud en avril et mai, l'état subit une saison des pluies de juin à août qui reste très acceptable (surtout fin de journée avec des orages). L'état a une population de plus de 1 700 000 habitants et la capitale du même nom, 962 000 en 2007.

C'est sans doute la ville coloniale la plus belle et la plus naturelle de cette région centrale du Mexique; les monuments historiques ont tous fait l'objet d'une restauration soignée, les places ont retrouvé un décor adapté à leur fonction, la circulation est limitée dans le centre, ce qui procure au promeneur un bien- être qui lui permet de jouir de cette ville coloniale.

Querétaro fut fondée en 1446 par les "Indigenas" otomis, qui furent "soumis" plus tard et successivement par les tribus chichimèques, purépechas et aztèques. Puis fin 1531, la région tomba sous domination espagnole.
Querétaro doit une grande partie de son charme à deux personnages du XVIIIème siècle: l'architecte Eduardo Tresguerras, et le Marquis de la Villa del Villar del Águila, son commanditaire. Le marquis fournissait l'argent, et Tresguerras dressait les plans, puis bâtissait l'aqueduc de 74 arches. Ce même architecte mit la main à l'église San Francisco, dont la partie originelle remonte à 1545 ; il construisit entièrement celle de Santa Rosa. Les églises sont les monuments les plus remarquables de Querétaro, ce qui n'enlève rien aux splendides demeures et aux belles plazas dont l'ensemble imprime à la cité le caractère le plus noble. L'une des plus jolies places porte le nom de la grande héroïne locale, que les Mexicains n'appellent jamais autrement que La Corregidora. De son vrai nom Josefa Ortiz, elle était la femme du Corregidor (le premier officier de justice de la ville) en 1810. Ce fut elle, pratiquement, qui donna le coup d'envoi de la guerre d'indépendance.

  
Querétaro
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San Miguel de Allende

En 2008, elle a été classée au patrimoine mondial de l'humanité par  l' UNESCO.

 

La ville fortifiée, établie au XVIe siècle pour protéger la route intérieure royale, a atteint son apogée au XVIIIe siècle quand de nombreux édifices religieux et civils ont été construits dans le style baroque mexicain. Certains de ces bâtiments sont des chefs-d’œuvre de ce style qui a évolué durant la transition du baroque au néoclassique. Situé à 14 km de la ville, le sanctuaire jésuite, datant également du XVIIIe siècle, est un des plus beaux exemples de l’art et de l’architecture baroques en Nouvelle Espagne. Il est constitué d’une grande église et de plusieurs chapelles plus petites, toutes décorées avec des peintures à l’huile de Rodriguez Juárez et des peintures murales de Miguel Antonio Martínez de Pocasangre. De par sa position, San Miguel de Allende a fait office de creuset où se mêlaient les influences culturelles espagnoles, créoles et amérindiennes. Le sanctuaire, lui, constitue un exemple exceptionnel d’échanges culturels entre l’Europe et l’Amérique latine. Son architecture et sa décoration intérieure sont des témoins de l’influence de la doctrine de Saint Ignace de Loyola.

Valeur universelle exceptionnelle

San Miguel de Allende est un exemple ancien de développement territorial et urbain rationnel dans les Amériques, associé à la protection d’une des principales routes intérieures espagnoles. La ville prospéra au XVIIIe siècle avec la construction d’édifices religieux et civils significatifs, qui témoignent de l’évolution des différentes tendances et des différents styles, du baroque au néogothique de la fin du XIXe siècle. Les résidences urbaines sont exceptionnellement grandes et opulentes pour une ville latino-américaine de taille moyenne, et témoignent de la transition du baroque au néoclassique. Le sanctuaire de Atotonilco est un remarquable ensemble architectural qui illustre une vision particulière, inspirée par la doctrine de Saint Ignace de Loyola. Sa décoration intérieure et tout particulièrement ses peintures murales font du sanctuaire un chef-d’œuvre du baroque mexicain. La ville et le sanctuaire, intimement liés, ont joué un rôle important dans le processus de l'indépendance mexicaine, avec des répercussions dans toute l’Amérique latine.

 San Miguel de Allende constitue un exemple exceptionnel d’un échange d’influences considérable ; de par son emplacement, la ville a fait office de creuset où les Espagnols, les créoles et les Amérindiens échangeaient des influences culturelles, comme le reflète le patrimoine matériel et immatériel. Le sanctuaire de Jésus de Nazareth de Atotonilco constitue un exemple exceptionnel des échanges culturels entre les cultures d’Europe et d’Amérique latine ; la disposition architecturale et la décoration intérieure témoignent de l’interprétation et de l’adaptation de la doctrine de saint Ignace de Loyola à ce contexte régional particulier.

 San Miguel de Allende est un exemple remarquable d’intégration des différentes tendances et des différents styles sur la base d’un schéma urbain du XVIe siècle. L’architecture religieuse et civile montre l’évolution de différents styles, bien intégrés dans un paysage urbain homogène. Les demeures urbaines sont exceptionnellement grandes et opulentes pour une ville latino-américaine de taille moyenne. Le sanctuaire de Atotonilco est un exemple exceptionnel d’établissement religieux particulier, abritant une décoration remarquable qui en fait un chef-d’œuvre du baroque mexicain.

Les conditions d’intégrité et d’authenticité requises sont remplies ; la ville et le sanctuaire ont fait l’objet de peu d’altérations significatives au fil du temps, les changements urbains se sont adaptés aux caractéristiques et à la dimension de la ville, et les travaux de restauration ont été entrepris dans le respect des principes théoriques et techniques appropriés.

Le système juridique en place assure la protection du bien de façon satisfaisante ; la ville et le sanctuaire présentent un état de conservation acceptable. Les politiques de gestion, les structures et les plans en place sont appropriés pour assurer la préservation des valeurs du bien, de l’intégrité et de l'authenticité.


  

Les indiens ont créé des îles flottantes sur un lac dans les environs de la capitale, grâce à des roseaux tressés et de la terre.
Au fil des années ces îles se sont étendues et la culture sur cette terre fut très prolifique. C'est donc un véritable jardin flottant très étendu au sein duquel on se déplace à l'aide de barques.
C'est maintenant une destination privilégiée pour les habitants de Mexico qui viennent y passer le dimanche à manger sur des barques et écouter la musique des mariachis.


  

Xochimilco

  

Guanajuato

  

Lovée dans une étroite gorge de la Sierra Madre, au cœur du Mexique, Guanajuato est une de ces villes post-colombiennes taillées dans la pierre, qui semble surgie des entrailles des montagnes.

Tranchant avec le paysage aride de Cuanaxhuata («la colline des grenouilles»), cette gracieuse dame espagnole, vieille de 450 ans, continue à se protéger derrière ses fortifications contre les violentes rafales de vent, comme elle l’a fait, trois siècles durant, contre les assauts répétés des Chichimèques, ces indigènes nomades, ennemis jurés des conquistadors.
Guanajuato repose sur un réseau de «rues souterraines» accessible par des escaliers taillés dans la roche. Ses vieilles demeures seigneuriales, ses églises baroques et néo- classiques, tout comme ses palais, couvents et hôpitaux respirent le charme d’une époque passée. Dans ses ruelles sinueuses, qui épousent parfaitement les formes du terrain accidenté, l’écho des pas qui y résonnaient jadis se confond avec les voix cristallines des fontaines, ricochant sur les dalles de pierre. Et un vieux souvenir de baisers interdits flâne toujours dans la Callejon del Beso, une ruelle si étroite qu’un jeune couple s’y embrassait de balcon à balcon, en catimini. Une histoire «guanajuatense» au dénouement tragique: Juliette fut cloîtrée et Roméo contraint à l’exil.



  
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