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La Turbie - La Tête de chien
22 janvier 2013

 Le village médiéval de La Turbie, célèbre pour son monumental Trophée d'Auguste, est perché au-dessus de la Principauté de Monaco, entre Nice et Menton. On découvre les panoramas les plus célèbres de la Riviera Française.


  
La chapelle Saint-Roch – 17ème siècle
Construite en calcaire de La Turbie, c’est la dernière chapelle rurale qui a pu être sauvée de la disparition grâce à une restauration en 1940 .  La tradition rapporte qu’elle servait de lieu de recueillement aux condamnés la nuit précédant leur exécution capitale sur le pilori du Mont Justicier au Moyen Age . Cette chapelle fût dédiée à Saint Roch auquel les Turbiasques avaient adressé leurs prières lors d’une épidémie de peste ravageuse en 1631.
La Gare de Chemin de Fer à Crémaillère (XIXème s.)

Le chemin de Fer à Crémaillère (1894 - 1932)
Après avoir quitter le village par l’Est pour prendre une partie de l’ancienne voie Romaine dénommée aujourd’hui Chemin de Fontvieille, vous passez devant la place de la crémaillère, où se trouvait l’ancienne gare qui accueillait les hivernants de la Belle Epoque venu par le Chemin de Fer à Crémaillère (photos d’époque ci-contre). Celui-ci, inauguré le 10 février 1894, permettait aux passagers partis de Monte-Carlo de rejoindre La Turbie. Véritable prouesse technologique, le chemin de fer fût utilisé par les touristes venus admirer le panorama et les pèlerins qui se rendaient au Sanctuaire de Laghet.

Plusieurs fois par jour, la locomotive faisait le trajet de 2.5 kilomètres, emmenant ses passagers de Monaco à La Turbie en 20 minutes à 7km/heure, sur une voie d’un mètre de large. Le " funiculaire " comportait une locomotive et un seul wagon, partagé en première et seconde classe. Des freins puissants permettaient de ralentir la machine, car la pente était, et elle l’est toujours, importante (plus de 400 mètres de dénivelé). Les passagers pouvaient admirer la beauté du spectacle et retenir leur souffle dans la descente !

L’exploitation de la crémaillère s’achèvera tragiquement le 8 mars 1932, lorsqu’un accident fit deux morts au départ de la gare de Beausoleil.
  
 Pour la construction de la grande voie qui passe à proximité, il y a plus de vingt siècles, les Romains, y ont puisé de belles dalles bien plates pour paver la chaussée. Puis lors de l’édification du Trophée des Alpes, ils y ont ouvert une carrière, principalement réservée aux éléments de colonnes, ... Seules les pièces sans défaut étaient utilisées, les autres abandonnées sur place. Il y a moins d’un siècle, on en dénombrait encore des dizaines. Aujourd’hui, il en reste à peine trois ou quatre. Le reste a disparu, réutilisé par les carrières modernes ou transformé en chaux dans le four encore visible sur le versant sud. On peut également voir l’ébauche d’extraction d’une dalle circulaire, de diamètre supérieur à celui des colonnes, et sans doute destiné à un piédestal.

La colline a aussi son histoire... C’était le lieu où, au moyen âge, on exécutait les condamnés. La potence était constituée par deux pilastres réunis par une poutre horizontale. L’un de ces pilastres subsiste encore . L’histoire ne nous dit pas si les suppliciés ont été nombreux, mais il s’agissait le plus souvent de meurtriers, ou de déserteurs. Peut-être aussi de personnes qui s’étaient rendues coupables d‘avoir franchi le cordon sanitaire pendant les épidémies. La justice Sarde ne badinait pas en ces temps-là. " 
  

La Tête de Chien est un promontoire de 550 mètres d'altitude qui a joué un rôle militaire stratégique au cours du XVIIIéme siècle. La Tête de Chien doit son nom à cette fonction militaire et à une homonymie en niçois. Le nom occitan du promontoire est Testa de camp, soit « extrémité du camp militaire », qui se prononce comme testa de can, « tête de chien ». Un peu d'imagination permet de reconnaître le vague profil d'un chien et de valider cette étymologie erronée.

Le fort de la Tête de Chien dit aussi fort Masséna, terminé en 1884, fait partie de l'ensemble des fortifications
bâties entre 1874 et la première guerre mondiale sous la responsabilité du général Séré de Rivières. Réutilisé
par les militaires dès 1946 pour des études et évaluations d'antennes, il a été choisi par le Centre National
d'Etudes des Télécommunications dans les années 1960 pour mener des études de propagation puis
d'antennes pour les faisceaux hertziens avant d'être officiellement transféré en 1975 au Ministère des PTT
puis à France Telecom en 1988.






A la Turbie se trouvent 17 secteurs d’escalade très prisés dans les Alpes-Maritimes, dont les plus connus sont La Tête de Chien, La Loubière ou La Dalle à l’Oiseau. On y trouve 350 voies en calcaire, du 4b au 8b, d’une longueur de 25 à 70 mètres. Ce site est splendide, avec une superbe vue surplombante sur la Méditerranée et la Principauté de Monaco

  
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