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Venanson - La Colmiane
15 octobre 2013



Perché sur un piton rocheux à 1150 mètres d'altitude, Venanson village médiéval est un balcon au-dessus de la vallée de la Vésubie, entouré des forêts et des sommets du Parc National du Mercantour. La forêt, occupe tout un versant du massif qui entoure le village, sur plus de mille hectares ; les essences les plus nombreuses sont les sapins, épicéas, mélèzes, pins, érables, ormes, cytises... ; le Conquet (1776 mètres) , la Cime de Colmiane (1790 mètres), le Tournairet (2086 mètres) et la Tête de Siruol (2053 mètres), sont les principaux sommets au-dessus de ce cirque montagneux, traversé par le GR 5.
Les origines de Venanson remontent au XIème siècle (possession des seigneurs Thorame-Glandèves) ; lors de la dédition du comté de Nice à la Savoie en 1388, Venanson devient un protectorat de la Savoie ; mais en 1699, endetté, malgré un commerce du bois florissant, Victor Amédée II  le vend à Jean Ribotti, auquel plusieurs familles succédèrent sur le fief.
  
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Dans la haute vallée de la Vésubie, au centre de la place de Venanson, est érigée en 1481 la chapelle Sainte Claire en vue d'assurer la protection des habitants du village contre la peste. Récemment restaurée, les fresques de ses voutes sont une véritable « bande dessinée » du peintre piémontais Giovanni Baleison, exécutées au XVème siècle ; elles représentent le martyr de Saint Sébastien.
Giovanni Baleison (1463 - 1492 ?), a exercé son talent de peintre principalement dans le Comte de Nice, le Piémont et la Ligurie. Ses principales œuvres, dans le Comté, ont été répertoriées à Saint Martin Vésubie, Saint Etienne de Tinée, Saorge, Lucéram, en collaboration avec Giovanni Canavesio (1450 ?- 1500 ? ) à La Brigue (Notre Dame des fontaines). Il est l'un des plus important représentant du « gothique international » style marquant la rupture avec le moyen-âge.
Sébastien naquit en Gaule, à Narbonne ; centurion de la première cohorte de l'empereur Dioclétien (245 ? 313), dénoncé et arrêté pour sa foi chrétienne, il est attaché à un arbre, et criblé de flèches par ses propres archers. La veuve Irène soigne ses plaies, mais guéri, il est flagellé, puis assommé dans le cirque, et son cadavre est jeté dans les égouts de Rome.
Saint Sébastien considéré comme le troisième patron de Rome, après saint Pierre et saint Paul, est aussi dès le moyen-âge le premier des saints antipesteux.