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St Martin de Pallières - Barjols
14 mars
St Martin de Pallières est un village perché à 425 M d'altitude , Saint Martin de Pallières domine la vallées du Grand Vallat, tout comme ses voisins Esparron ou Artigues. Le village porte un petit air renaissance, mais les lieux sont occupés depuis bien plus longtemps, en effet on a retrouvé dans la grotte de la Glacière des ossements datés du néolithique.
Le village de Saint Martin de Pallières, site classé, se situe à l'abri du château, selon la configuration traditionnelle, avec comme édifice principal une église bâtie selon les plans de Pierre Puget, peintre, architecte et sculpteur, auteur de "Alexandre et Diogène", le plus grand bas-relief de l'histoire de la sculpture française.
Au dessus domine le fier château de Saint Martin de Pallières, un édifice du XIIe siècle, carré, massif, aux angles défendus de fortes tours rondes crénelées. En partie détruit pendant la révolution, il a été restauré sous l'Empire, mais l'on a préservé de splendides salles voûtés et une cuisine exceptionnelle. A noter qu'une porte datée de la Renaissance, qui servait autrefois d'entrée principale, a été déplacée sur la façade septentrionale.
De nos jours, seul se visite le parc à la française, aménagé en 1734, où l'on trouve une gigantesque citerne utilisée pour l'alimentation en eau. Composée de cinq nefs soutenues par seize piliers, elle pouvait contenir jusqu'à 28000 m3 d’eau.
  
Barjols est un agréable village de 3 000 habitants, situé aux portes du Haut Var. C'est un village où l'eau est partout, on la trouve dans 30 fontaines et 12 lavoirs répartis dans toute la commune. C'est l'emplacement du village, au creux de plusieurs collines, qui lui valut son nom : « Barre » qui signifie montage, et « jol » qui signifie joli, cela a donné Barjols qui signifie « Jolies Montagnes ».
Le village de Barjols est né aux environs du XI° siècle grâce à la présence abondante d'eau dans ses alentours. On trouve plusieurs rivières autour du village : l'Argens, Le Fauvery et l'Eau Salée. Grâce à l'omniprésence de l'eau , Barjols a pu rapidement développer des tanneries, qui firent sa réputation jusqu'en 1970.
En 1014, l'une des plus ancienne église du Diocèse, Notre Dame de l'Assomption est construite, en 1060 elle sera élevée au rang de collégiale par l'Archevêque d'Arles Rimbaud.
Plus tard durant le Moyen-Age, le village sera durement touché, et à plusieurs reprises, par les guerres de religions.
C'est au XIX° siècle que Barjols connaîtra son essor, le village devient alors «capitale française du cuir» avec 24 tanneries et ses 19 moulins à tan. Malheureusement, dans les années 1970, les fermetures successives des tanneries, pour cause de trop grande concurrence avec le Maroc, signeront le déclin de Barjols.
L’église Notre-Dame-de-l'Assomption fut bâtie en 1014, c'est donc l'une des plus ancienne église du Diocèse. Rapidement, en 1060, elle est élevée au rang de collégiale par le pape Alexandre II, sous le nom de Notre-Dame-de-l’Épine.
La collégiale fut rénovée à plusieurs reprises, au XIIIe siècle le chœur et le chevet sont reconstruits, et au XVIe siècle ce sont les collatéraux qui le seront à leur tour. La grande nef mesure 43 mètres de long pour 9 mètres de large, sa clé de voûte se trouve à 15,4 mètres de hauteur. La nef, fut elle aussi, rénovée au XVIe siècle.
La collégiale Notre-Dame-de-l'Assomption fut placée sur la liste des monuments historiques à plusieurs reprises entre 1912 et 1979, autant pour protéger ce bâtiment exceptionnel que pour les trésors qu'elle renferme. En effet, à l'intérieur de la collégiale, se trouve un tympan datant du XIIIe siècle et des stalles de bois sculptées datant du XVI° siècle qui illustrent des scènes de la Bible. On y trouve également un exceptionnel buffet d'orgues datant du XVIe siècle (rénové en 1987) qui participe à donner une sonorité particulière à la collégiale, sans égale dans toute la région.
Deux autres trésors sont présents dans cette collégiale, on peut y découvrir un tableau de Van Loo représentant la Vierge allaitant l'enfant Jésus, qui a une très grande valeur ; et un buste reliquaire qui abrite une phalange de Saint Marcel, qui fut sauvée des flammes du bûcher par une vieille barjolaise, en 1562.
Dans une grotte naturelle, la crèche animée est une reconstitution miniature du village de Barjols sur 70 m² d’exposition.
  
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